POLITIQUES COMPAREES, Henry Sidgwick et la politique moderne dans les Eléments Politiques, par Hortense GENINET, est le premier livre sur cet auteur majeur de la philosophie, particulièrement pour la philosophie morale et politique. En effet, ce philosophe s'inscrit dans la lignée des philosophes utilitaristes tels que Bentham et Mill. Sidgwick est d'ailleurs considéré comme le successeur de ces derniers.
Il est important de remarquer cette publication puisque c'est la première en français sur Sidgwick mais aussi une première mondiale, puisque cet ouvrage fait état d'une analyse détaillée de la pensée politique, très méconnue, d'Henry Sidgwick. C'est en effet, pratiquement toujours la pensée éthique, exposée dans Methods of Ethics, qui est étudiée et jamais sa pensée politique. Ce qui est une erreur parce que la philosophie de Sidgwick repose sur une démarche à la fois sociale, morale et politique. Ce philosophe était tout aussi philosophe que politicien, économiste et psychologue. Il était le principale pionnier, de renommée internationale, dans le domaine de la recherche psychique, puisqu'il ne se contenta pas, comme de nombreux intellectuels de la fin du XIXè siècle, de s'intéresser au spiritisme de manière superstitieuse, mais il s'adonnait à des expériences psychiques avec tout le sérieux, la retenue et la compétence nécessaires pour mener une étude scientifique des phénomènes paranormaux. Dans cette optique, il créa la Society for Psychical Research, en 1882, Société de renom qui est toujours très active.
Sa pensée éthique doit s'étudier et se concevoir dans ce cadre: celui de créer une morale nouvelle dénuée de tout attachement religieux, en particulier à la religion chrétienne, tout en acceptant que des phénomènes paranormaux existent sans pouvoir être expliqués rationnellement, ce qui signifie qu'il existe, selon Sidgwick, quelque chose au-dessus de la rationnalité humaine et qui lui échappe. C'est ce que l'on appelle le théisme de Sidgwick qui repose sur une morale de la prudence individuelle, réalisant le bonheur de chacun, et logiquement, tous ces bonheurs individuels réunis participent au bonheur de la communauté, le plus de bonheur pour le plus grand nombre.
Cette notion même de l'utilitarisme de Sidgwick ne peut pas se concevoir en dehors de sa pensée politique, puisque pour tenter de parvenir à cet idéal de bonheur de la communauté, il faut "créer" ou concevoir un système politique qui permet l'épanouissement individuel au sein de la société. C'est ce système politique et juridique qui est décrit dans le livre de Mlle Hortense GENINET, et qui permet de mieux comprendre ce philosophe.
Il est aussi important de remarquer que Sidgwick enseigna les Sciences Politiques de 1885 à 1899, et qu'il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la politique. La pensée éthique de Sidgwick ne peut pas se concevoir hors du cadre socio économique qu'il dessine dans ses ouvrages politiques (1887,1891...), qui sont plus tardif que les Methods of Ethics (1876).
Il est important de remarquer cette publication puisque c'est la première en français sur Sidgwick mais aussi une première mondiale, puisque cet ouvrage fait état d'une analyse détaillée de la pensée politique, très méconnue, d'Henry Sidgwick. C'est en effet, pratiquement toujours la pensée éthique, exposée dans Methods of Ethics, qui est étudiée et jamais sa pensée politique. Ce qui est une erreur parce que la philosophie de Sidgwick repose sur une démarche à la fois sociale, morale et politique. Ce philosophe était tout aussi philosophe que politicien, économiste et psychologue. Il était le principale pionnier, de renommée internationale, dans le domaine de la recherche psychique, puisqu'il ne se contenta pas, comme de nombreux intellectuels de la fin du XIXè siècle, de s'intéresser au spiritisme de manière superstitieuse, mais il s'adonnait à des expériences psychiques avec tout le sérieux, la retenue et la compétence nécessaires pour mener une étude scientifique des phénomènes paranormaux. Dans cette optique, il créa la Society for Psychical Research, en 1882, Société de renom qui est toujours très active.
Sa pensée éthique doit s'étudier et se concevoir dans ce cadre: celui de créer une morale nouvelle dénuée de tout attachement religieux, en particulier à la religion chrétienne, tout en acceptant que des phénomènes paranormaux existent sans pouvoir être expliqués rationnellement, ce qui signifie qu'il existe, selon Sidgwick, quelque chose au-dessus de la rationnalité humaine et qui lui échappe. C'est ce que l'on appelle le théisme de Sidgwick qui repose sur une morale de la prudence individuelle, réalisant le bonheur de chacun, et logiquement, tous ces bonheurs individuels réunis participent au bonheur de la communauté, le plus de bonheur pour le plus grand nombre.
Cette notion même de l'utilitarisme de Sidgwick ne peut pas se concevoir en dehors de sa pensée politique, puisque pour tenter de parvenir à cet idéal de bonheur de la communauté, il faut "créer" ou concevoir un système politique qui permet l'épanouissement individuel au sein de la société. C'est ce système politique et juridique qui est décrit dans le livre de Mlle Hortense GENINET, et qui permet de mieux comprendre ce philosophe.
Il est aussi important de remarquer que Sidgwick enseigna les Sciences Politiques de 1885 à 1899, et qu'il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la politique. La pensée éthique de Sidgwick ne peut pas se concevoir hors du cadre socio économique qu'il dessine dans ses ouvrages politiques (1887,1891...), qui sont plus tardif que les Methods of Ethics (1876).
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